
Biarritz vient de subir des vagues gigantesques. Il y a quatre ans, certains imaginaient impossible un tel événément. Alors, on fait quoi ?
Quatre ans et demi après, ce mercredi 8 janvier 2014, un éditorial - dont nous conseillons fortement la lecture - du quotidien Sud-Ouest au sujet des évènements dramatiques qui viennent de se dérouler à Biarritz s’intitule : "La mer monte et on regarde ailleurs".
Nous le citons : "Si la mer monte, c’est bien en raison de la fonte des glaces et du réchauffement climatique. (...) Nous sommes bien placés ici pour constater que les violentes tempêtes sont plus fréquentes. Surtout, celles-ci se conjuguant avec une élévation du niveau de la mer, leurs conséquences sont beaucoup plus dramatiques en cas de fortes marées. (...) C’est bien la conséquence d’un processus dramatique qui s’est déclenché et qui s’appelle le réchauffement climatique."
Qu’a fait le maire de Biarritz pendant ces quatre ans et demi pour lutter contre les causes du changement climatique ? Il a regardé ailleurs. Pire, il a combattu la mise en place de toute alternative au tout voiture, première source d’émissions de gaz à effet de serre sur l’agglomération !
Et maintenant, allons nous perdre quatre ans et demi de plus ? (...)
Notre génération a une responsabilité immense sur les épaules, car la bataille climatique se joue ou se perd dans les dix ans à venir. Quelles villes, quelle société, quel monde laisserons nous aux enfants et aux adolescents d’aujourd’hui ?