
Lundi 23 septembre se déroulait, à New York, le sommet « action climat » de l’ONU. Sous l’impulsion de son secrétaire général, António Guterres, l’organisation internationale souhaitait pousser les dirigeants du monde entier à respecter leurs engagements pris lors de l’Accord de Paris et à aller encore plus loin dans la lutte contre le changement climatique.
Le bilan de ce sommet s’est avéré décevant : aucun gros émetteur de gaz à effet de serre n’a pris d’engagement fort ou nouveau pour le climat. Seul un groupe d’une soixantaine de pays en développement a répondu à l’appel d’Antonio Guterres et se sont engagés à accroître leurs efforts d’ici à 2020. (...)
L’activiste suédoise Greta Thunberg lui a succédé à la tribune et a réprimandé les dirigeants de la planète pour leur inaction contre le changement climatique. « Je ne devrais pas être là, je devrais être à l’école, de l’autre côté de l’océan », a-t-elle déclaré, avec fureur, depuis sa chaise. « Comment osez-vous ? Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses. »