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Conscience citoyenne responsable
EN FINIR AVEC L’AUSTÉRITÉ !
Article mis en ligne le 27 octobre 2014
dernière modification le 21 octobre 2014

Plus de deux ans après l’élection de François Hollande, la pauvreté et les inégalités continuent de se renforcer, comme les mesures xénophobes et les atteintes à la démocratie, le chômage et la précarité augmentent. Le gouvernement Valls2 aggrave encore l’orientation mise en œuvre depuis deux ans. Il expulse les ministres récalcitrants, revient sur les timides avancées de la loi sur le logement, veut s’attaquer au code du travail, stigmatise les chômeurs… et se fait ovationner par le Medef. Il va légiférer par ordonnances, pour s’imposer à sa propre majorité et pour faire passer cette politique. Alors qu’elle est massivement rejetée par nos concitoyens, le gouvernement veut l’imposer par un coup de force, car l’on nous dit « il n’y a pas d’alternative pas de marges de manœuvre ». Pourtant, des moyens ne manquent pas !

Instaurer une justice fiscale : Les deux dernières décennies ont été marquées par une transformation profonde du système fiscal qui ont vu se multiplier les cadeaux aux ménages les plus riches et aux entreprises, en particulier les plus grandes. La présidence de François Hollande n’a pas rompu avec cette logique. Le Conseil des prélèvements obligatoires, organisme officiel dépendant de la Cour des comptes, a estimé en 2010 à environ 170 milliards les pertes annuelles de recettes pour l’État générées par la combinaison des niches fiscales et de la fraude fiscale des entreprises. Et il faut encore ajouter depuis le coût du CICE (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) 20 milliards et les 10 milliards d’exonérations de cotisations sociales familiales du pacte de Compétitivité, soit au total 200 milliards d’euros de perte budgétaire. Une réforme de la fiscalité qui rétablirait une justice fiscale en rendant l’impôt réellement progressif et en s’attaquant aux niches fiscales et à la fraude pourrait rapporter environ 150 milliards d’euros.

S’attaquer au coût du capital : Depuis le milieu des années 1980, le capital a capté pour l’essentiel le surplus de richesse produite. Ainsi, la part des dividendes versés aux actionnaires dans les sociétés non financières (les entreprises) est passée de 5,6 % de la valeur ajoutée (la richesse créée) en 1980 à plus de 9 %, niveau le plus haut depuis la seconde guerre mondiale. La part des salaires dans la richesse monétaire totale créée (le PIB) a ainsi reculé de 9 points par rapport à 1982 et de plus de 5 points par rapport à la moyenne des « Trente Glorieuses ». L’augmentation de la part des profits ne s’est pas faite au profit de l’investissement qui stagne, elle s’est faite au profit des dividendes versés aux actionnaires. Cette rente est une ponction sur l’entreprise et ses salariés opérée par les détenteurs de capitaux. C’est à ce coût exorbitant du capital qu’il faut s’attaquer. Récupérer ce qui a été pris au travail permettrait de retrouver une marge de manœuvre financière que l’on peut raisonnablement évaluer à plus de 100 milliards d’euros. (...)

Lever l’hypothèque de la dette (...)

Mettre la finance sous tutelle : Finance et grandes entreprises sont aujourd’hui étroitement interpénétrées. Les entreprises sont aujourd’hui dominées par une logique financière au détriment de l’investissement productif et de l’emploi. Il faut reprendre le contrôle de la finance.

(...) Face aux politiques gouvernementales et patronales, face à la pression du capital sur nos vies, il est urgent de dire stop. Toutes les avancés sociales ont toujours été conquises lorsque le peuple a montré les dents jamais par la bonté de nos dirigeants. On nous laisse croire que les choses sont plus compliquées qu’il n’y parait, que les différents problèmes sont dus à la conjoncture internationale, qu’il n’y a pas d’alternative, ce que les différents gouvernements qui se succèdent s’empressent de démontrer. C’est ainsi que l’on domestique les peuples. Il suffit de leur ôter l’espoir d’un avenir meilleur en les maintenant dans la peur du lendemain. Ensuite il est facile de les convaincre, qu’ils sont aussi heureux qu’il est possible de l’être. Rien n’est fait au hasard, tout est parfaitement calculé ! Ne Vous laissez pas berner, réagissez !!!