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Enracinement progressif du "Cartier" de Targon (33), éco-quartier expérimental
Article mis en ligne le 24 février 2013

Ce programme de construction de 38 logements en terre de Targon valait bien, selon ses concepteurs, un renouvellement de la traditionnelle pose de la première pierre. Ce sont donc trois arbres fruitiers (pommier, poirier et cerisier) qui ont été mis en terre ce 23 février par des élus engagés dans le dossier, "trois arbres qui vont rendre visible ce lieu symbolique" selon le maire de Targon, Richard Pezat. En effet, sur les hauteurs du village, le futur "Cartier", campagnard et durable, est encore à imaginer ; même si, sur le papier, le projet se fait de plus en plus concret et imitable.

(...) "Une architecture qui fasse sens"

Pour Richard Pezat, il s’agit d’"implanter un laboratoire", de faire "le mariage du bon sens et de la raison" avec la construction de 38 logements : 9 sociaux, 1 d’urgence, 12 en location, 15 en accession à la propriété et 1 Résidence Habitat Jeunes. Le but est de mixer les origines et les classes dans un même lieu, que chacun "passe par la même porte", explique Olivier Chatain, chargé du projet au Pays Cœur Entre-Deux-Mers. Alain Leveau, conseiller général du Canton de Targon et président du Pays Cœur Entre-Deux-Mers, a d’ailleurs salué son travail, avant d’ajouter que Philippe Madrelle, président du Conseil Général de la Gironde, comptait donner une enveloppe supplémentaire de 25.000 € au projet.

Pour Martine Alcorta, vice-présidente du Conseil Régional d’Aquitaine, la plantation de ces arbres est une bonne idée : "c’est dire à la nature que l’on vient en ami". L’espace du Cartier sera en effet pensé pour ne pas dénaturer le paysage, selon un cahier des charges précis. (...)

Frédéric Carre, sous-préfet de Langon, concède qu’il lui "faut maintenant convaincre le comité des élus". Comme tous ceux présents, donc Colette Scott, vice-présidente du Pays Cœur Entre-Deux-Mers en charge de Cartier et ses déclinaisons dans le pays, il espère que le projet portera ses fruits : "on l’a découvert avec des doutes méthodiques : ’est-ce que la greffe va bien prendre ?’ [...] On souhaite maintenant que le projet se développe après s’être enraciné ici".