La décontamination radioactive de villes voisines de la centrale accidentée de Fukushima est « insuffisante » pour autoriser des habitants à revenir, estime l’organisation écologique Greenpeace.
Selon une des mesures effectuées par cette organisation ce mois-ci, des niveaux élevés de rayonnements persistent dans le quartier Miyakoji de la ville de Tamura située à moins de 20 kilomètres de la centrale accidentée Fukushima Daiichi.
Or, les autorités municipales et le gouvernement discutent actuellement d’une levée de l’interdiction de résider dans cette zone, prenant en compte la forte demande de nombreux ex-résidents et la décontamination des habitations.
Le nettoyage a certes été efficace pour les maisons et des routes, mais certaines parties de la voie publique ainsi que de vastes zones de champs et montagnes montrent des niveaux élevés de contamination, a expliqué Jan Van de Putte, conseiller en radioprotection de Greenpeace. (...)