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Article XI
Jean-Luc Porquet : "Défendre le rêve porté par les résistants"
Article mis en ligne le 9 mai 2010
dernière modification le 7 mai 2010

Les Jours heureux ? Un film de Tati ? Une chanson de Trenet ? Perdu, il s’agit du programme du Conseil national de la Résistance, mis en application dans l’immédiat après-guerre. Un acte fondateur du modèle social français, attaqué sans relâche depuis 30 ans, encore davantage depuis l’élection de Sarkozy. Pour évoquer ce véritable travail de démolition, entretien avec Jean-Luc Porquet.

L’an passé, ils étaient 4 000, réunis sur le plateau des Glières pour dire - sans bannière politique ni drapeau - leur rejet des valeurs sarkozystes. Manifester leur opposition aux présidentielles tentatives de récupération sur l’héritage de la résistance. Et souligner leur volonté de ne pas rester passif face aux coups de butoir incessants que la majorité au pouvoir et les milieux d’affaire assènent au modèle social français.
Cette année, ils remettent ça, rassemblement organisé le dimanche 16 mai par l’association Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui [1]. Une "manifestation" qui s’inscrit dans un cadre plus vaste, patient et minutieux travail de fond mené par les membres de l’association pour préserver et rappeler l’héritage du Conseil national de la résistance. Ainsi de Walter, retour en résistance, film réalisé par Gilles Perret autour de la figure de l’ancien résistant Walter Bassan [2]. Ou du livre publié récemment par l’association à La Découverte, ouvrage collectif conduit par un journaliste du Canard Enchaîné, Jean-Luc Porquet...