Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Agoravox
La Chine entre-t-elle définitivement dans son nuage contaminant ?
dimanche 8 décembre - par ALEA JACTA EST
Article mis en ligne le 11 décembre 2013
dernière modification le 8 décembre 2013

Le titre pourrait être : « La chine descend ….dans son nuage » . Je m’explique mais je ne (...) je ne suis pas certain de trouver les mots assez forts.

Il y a seulement qques années (5 ou 6 ans) la brume ambiante semblait réservée a qques endroits privilégiés (dont Pékin) et pas systématique (quoi que ...) Cette fois je crois qu’ils ont atteint un point de non retour. (...)

il semble que toute la chine soit touchée aujourd hui par le phénomène et ce, en permanence.

Difficile à croire mais c’est pourtant la réalité. Les autorités en ont conscience à tel point que les images passent quasi en boucle a la TV. A certains endroits c’est un brouillard tel que la conduite devient dangereuse !!.À quel seuil se situe cette pollution à partir du moment où elle est visible ?! Les mesures faites jusqu’ici pouvaient être gardées secrètes et les taux maxi admissibles multipliés par 10 mais maintenant le phénomène est visible par tous. Que faire ?

Je pense que l’exemple est unique au monde et que les mesurettes du type « circulation réduite » sont illusoires. La circulation, aussi importante soit elle , n’est pas différente des autres pays industrialisés pour lesquels je n’ai jamais eu un tel sentiment de me promener dans un nuage.

En fait il semble bien que le cause principale soit la production d’électricité via les centrales charbon. Que faire alors dans un pays si énergivore où les besoins augmentent probablement au rythme de la croissance soit près de 10% par an et surtout qui n’en est qu’au début de cette boulimie ? Comment réformer le système de production quand la préoccupation est démarrer plusieurs centrales nouvelles tous les ans pour fournir les besoins nouveaux ?

Conclusion , il faudra maintenant montrer des photos de nos paysages aux petits chinois pour qu’ils sachent que parfois on peut voir au-delà d’un km.

(...) Encore heureux que c’est une pollution qui se voit (il y en a tellement qui ne se voit pas !) Et qu’une bonne partie reste chez eux (pour l’instant) car c’est au moins l’espoir qu’ils s’en préoccupent un jour et pour terminer sur une note un peu optimiste, lorsqu’ ils s’attaquent à un problème, ils sont capables d’inverser la tendance de façon assez radicale. (...)