
Ils étaient environ 400, des maires, des adjoints, ceints de leurs écharpe tricolore, venus de nombreux villages et villes de Dordogne à défiler dans les rues de Périgueux ce vendredi matin. Et c’est en l’absence des parlementaires, et de quelques figures socialistes, que ces élus ont répondu à l’appel de Union des maires de la Dordogne pour cette action de mobilisation, à la veille de la journée d’action nationale qui a lieu samedi. Ils dénoncent la baisse des dotations de l’Etat et souhaitent défendre l’existence même de "la commune."
Les 557 maires de Dordogne étaient appelés à manifester ce vendredi matin dans les rues de Périgueux, à l’appel de l’Union des maires, à la veille de la journée nationale d’action. Ils sont 400 à avoir répondu présent, des maires, des adjoints, des conseillers. Ils dénoncent la baisse des dotations de l’état, entamée depuis 2014. La baisse des dotations représente sur quatre ans un manque à gagner de 28 milliards d’euros pour les collectivités territoriales, dont près de 16 milliards pour les communes. Il y avait des élus de tous bords politiques : divers gauche, communistes, de droite, des sympathisants socialistes. On notait pourtant l’absence remarquée des parlementaires socialistes qui n’avaient pas souhaité se joindre à cette initiative périgourdine. Après avoir défilé dans les rues de Périgueux, les élus, soutenus par la population, se sont rendus à la préfecture. (...)
n, à cette manifestion, on a vu de nombreux maires ruraux exprimer plus globalement un sentiment d’abandon vis à vis de la ruralité, de ces communes rurales. Il fut aussi beaucoup question de la fermeture de quatres brigades de gendarmerie : Sainte Alvère, le Buisson de Cadouin, Monpazier et le Lardin Saint- Lazare. (...)