Travailler le dimanche : surtout dans le commerce
47 % des employés du secteur du commerce et des services travaillent le dimanche, au moins occasionnellement. Les employés administratifs (11 %) et les ouvriers non-qualifiés (17 %) sont les moins concernés. La pression est forte pour élargir le temps consacré à la consommation dans notre société et la part de ceux qui travaillent le dimanche a augmenté entre 2005 et 2013, selon les données du ministère du Travail [1], mais différemment selon les catégories socioprofessionnelles. Les employés de commerce et de services sont les plus concernés avec une hausse de 5,2 points sur la période (de 42 à 47%), contre + 2,1 points pour la moyenne des salariés résidant en France métropolitaine (26 à 28 %).
Le travail de nuit : principalement dans le tertiaire et dans les emplois non qualifiés
15,5 % des salariés sont au moins occasionnellement à leur poste la nuit, entre minuit et cinq heures du matin, proportion stable depuis 2005 (15,2 %). C’est le cas de 23,4 % des ouvriers qualifiés, de 17,5 % des ouvriers non qualifiés, contre 11,8 % des cadres supérieurs et 4 % des employés administratifs. Les ouvriers non qualifiés sont davantage concernés en 2013 par le travail de nuit qu’en 2005 (...)
Les horaires de travail
• Les horaires irréguliers
La moitié des salariés n’ont pas les mêmes horaires de travail tous les jours en 2013. 18,8 % voient leurs horaires varier selon les jours, sur décision de leur employeur (contre 17 % en 2005) et 7,8 % des salariés ont des horaires qui alternent avec deux équipes ou plus (...)
45,3 % des salariés sont soumis à un contrôle de leurs horaires [3] en 2013, contre 48,5 % en 2005, soit 3,2 points de moins. Les écarts sont considérables entre catégories sociales : 60 % des ouvriers sont concernés, contre 25 % des cadres supérieurs.
• Qui connaît ses horaires à l’avance ?
20 % des salariés n’ont pas connaissance de leurs horaires de travail un mois à l’avance, situation particulièrement difficile en matière de rythmes de vie.
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