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Ouest France
Parcoursup. Les écoles privées attirent les nombreux indécis
Article mis en ligne le 27 juin 2018

Alors que débute la phase complémentaire d’inscription dans les universités et écoles, plusieurs dizaines de milliers d’élèves restent sans affectation. Certains n’hésitent pas à délaisser la faculté pour des écoles privées, hors parcoursup. Des syndicats d’enseignants dénoncent également le stress provoqué par parcoursup, pendant le Bac, pour les élèves dans l’attente d’une proposition.

« Parcoursup, c’est très compliqué et ça prend du temps », explique Lisa, une jeune bachelière qui postule à Aforem. Cette école de commerce et de management propose des formations en alternance, payées par l’entreprise qui accueille l’étudiant.

Cet établissement privé, qui recrute hors parcoursup, voit le nombre de candidats augmenter cette année en passant de 250 à 350 étudiants. « Notre offre est élargie et cela joue beaucoup, mais il y a aussi les indécis de Parcoursup, explique Christian Mauger, le directeur. Il génère des inquiétudes. Certains élèves comprennent mal comment cela fonctionne et l’anxiété se fait sentir chez les lycéens qui candidatent chez nous ».

Phase complémentaire
Pendant les épreuves du bac, la procédure d’admission Parcoursup était suspendue. 78 % des futurs bacheliers ont obtenu au moins une proposition d’admission. Pour les autres, c’est l’attente : 135 000 candidats sont concernés. Une phase complémentaire s’ouvre demain, mardi 26 juin, et les candidats peuvent formuler de nouveaux vœux d’orientation.

Moins d’inscriptions à l’université
Pour les indécis de Parcoursup, et les autres candidats, Aforem sera ouvert tout l’été.

Une première, « pour accompagner les étudiants dans leurs recherches », explique le directeur. Car les nouvelles règles d’admission à l’université semblent rebuter certains.

Le Syndicat national des enseignants du second degré d’Ille-et-Vilaine constate une baisse de 14 % des inscriptions à la faculté. « Les familles anticipent un éventuel refus. Le choix n’est pas fait sereinement, les élèves et les parents sont angoissés », explique Philippe Melaine secrétaire du Snes 35.(...)

Alors que les épreuves du bac se terminent, les non-affectations de certains lycéens ont été une source de stress d’après le syndicat. « Cela s’est répercuté sur les épreuves. Beaucoup n’avaient pas de réponse et ils ont passé le bac avec angoisse », explique le Snes 35.

Pour les vœux, il reste encore un peu de temps, la phase d’admission se termine le 21 septembre.