
Comprendre pour agir est le préalable à toute définition d’une politique. Les Rroms ne sont pas "un problème" à eux-seuls ! Ils sont, actuellement, le meilleur révélateur d’une situation sociale et culturelle qui touche la France et, au-delà, la place de la France en Europe. Les réactions européennes à la politique de la France vis à vis des rroms sont utiles. Il convient, à présent, d’en tirer toutes les conséquences.
...1 - Le Rrom porte en lui la manifestation d’une pauvreté irréductible, liée à son incapacité à s’intégrer dans le monde du travail tel que défini par l’État français. Sa présence est une contradiction vivante d’avec la politique affichée. Le Rrom n’a donc pas "vocation à vivre en France".
2 - Le Rrom est un étranger qui ne rapporte rien et coûte à l’État. Bien que membre de l’Union européenne, s’il est roumain ou bulgare, il faut donc le considérer comme un immigré venu s’installer indûment en France sans en avoir les moyens. La France refuse d’accueillir cette misère là...
3 - Le Rrom est le prototype d’une culture inassimilable. Il vit en familles regroupées. Il utilise des caravanes sans être voyageur. Il fait réapparaitre des bidonvilles qui n’existaient plus. Il cache sous sa soumission une indocilité permanente. Il se joue des lois. Il amène, à l’ouest de l’Europe, un mode de vie inacceptable dans "l’occident civilisé"
Le constat de ces trois provocations met d’autant plus l’État en rage qu’elles sont une contestation muette, mais directe, du modèle que l’actuelle direction politique de la France veut faire adopter...