 
	Le 22 mars, la cour administrative d’appel de Nantes a condamné l’Etat à rembourser la part des frais de ramassage des algues vertes restant à la charge de quatre communes des Côtes-d’Armor (Saint-Michel-en-Grève, Plestin-les-Grèves, Tréduder et Trédrez-Locquémeau) pour 2010, soit environ 123 000 €.
Les communes avaient saisi la justice, considérant qu’elles n’avaient pas à être doublement victimes des marées vertes, écologiquement et financièrement.
La cour d’appel a notamment remarqué qu’il est « constant et non contesté que les pollutions d’origine agricole des eaux superficielles et souterraines en Bretagne constituent la cause principale de la prolifération des ulves sur le littoral… »
Carences de l’État
Mais aussi que « les carences de l’État dans la mise en œuvre de la réglementation européenne et nationale destinée à protéger les eaux de toute pollution d’origine agricole sont établies ; que ces carences sont constitutives d’une faute de nature à engager sa responsabilité ». (...)
