
Anna Colin Lebedev et Mircea Sofonea interviennent régulièrement dans les médias pour parler de la guerre en Ukraine et du Covid. Ils racontent leurs conditions de travail parfois difficiles et l’envers du décor de l’expertise scientifique. (...)
A la télé, la radio, dans la presse, ces deux noms et ces deux visages sont devenus familiers. La première éclaire la guerre en Ukraine, quand le second décortique la pandémie de Covid-19. En période de crise, la parole scientifique dans les médias est primordiale pour comprendre un phénomène qui nous touche tous. Mais elle est aussi très fragile et compliquée à porter. Libération a demandé aux deux maîtres de conférences, propulsés sous les projecteurs ces derniers mois, de livrer leur vision de cet exercice et les conditions – précaires – dans lesquelles ils s’expriment. (...)
Merci à @OlivierMonod d’avoir soulevé le problème et montré l’autre facette de notre présence dans les médias. Au-delà de nos cas individuels, le problème est structurel. L’université française affiche aujourd’hui une volonté de présence dans la cité. 1/5https://t.co/tQlHYQKKw3
— Anna Colin Lebedev (@colinlebedev) October 17, 2022
Autre problème structurel : l’université n’a pas les moyens d’être réactive dans des situations d’urgence où telle ou telle expertise est particulièrement nécessaire à la société. Recruter vite pour appuyer les équipes face à un besoin de recherche urgent, ou encore… 3/5
— Anna Colin Lebedev (@colinlebedev) October 17, 2022
… mais ce n’est qu’une dimension (qui reporte la responsabilité sur le chercheur ). Le quasi-burn-out dont je parle n’est pas l’effet d’un surinvestissement perso, mais le résultat d’un problème structurel. Au fond, je ne fais que mon boulot, mais sans en avoir les moyens. 5/5
— Anna Colin Lebedev (@colinlebedev) October 17, 2022