
Alberto, Ramiro et Martin défendent, chacun à leur façon, les droits de l’homme dans un pays où cela ne va pas de soi. Ils apportent leur témoignage à l’occasion d’une tournée européenne qui a eu lieu en octobre. Le premier pays à les accueillir a été la Belgique, ils ont répondu présents à l’invitation d’ARLAC, dans le cadre du lancement de la campagne pour la libération de prisonniers politiques...
...“N’importe quelle forme d’activité sociale ou syndicale en Colombie est très difficile. C’est presque suicidaire parce que ce type d’activité est stigmatisé et diabolisé par le pouvoir et les hauts fonctionnaires, sous l’autorité du président Alvaro Uribe. En somme, cela se produit avec toute personne qui se bat pour les droits fondamentaux, elle se voit constamment poursuivie, stigmatisée, réprimée, emprisonnée, voire même enlevée et assassinée. Si on ne partage pas le raisonnement et les idées du gouvernement actuel, on reçoit tout de suite une étiquette de guerrillero ou de terroriste. C’est ce qui se passe déjà pour différents mouvements sociaux dans le département d’Arauca.”...
...“L’état colombien a beaucoup de liens économiques avec des multinationales européennes et américaines,...