Juge Dread
faire 10mn de karting n’efface pas toutes les horreurs quotidiennes de la vie carcérale.
Quiconque n’a jamais visité une maison d’arrêt ne sait franchement pas de quoi il parle quand il évoque les conditions de vie des prisonniers.
aussi les infestations de rats, de cafards, un enfermement 22h/24, des douches 2 à 3 fois par semaine maximum, un accès au travail et aux soins très compliqué (liste d'attente de + d'un an).
On rajoute aussi la violence quotidienne : en prison c'est la loi du plus fort,— Juge Dread (@juge_dread) August 21, 2022
Bref, les prisonniers ne devraient subir à la place qu'une privation de leur liberté (ce qui est déjà énorme), en réalité ils subissent juste l'enfer.
Cela fait sans doute très plaisir à certains, qui y voient la juste punition pour les infractions commises.
Cela peut s'entendre.— Juge Dread (@juge_dread) August 21, 2022
La prison devrait servir à améliorer le condamné = outre la sanction de l'enfermement, lui permettre un suivi psy immédiat, une remise à niveau scolaire, la possibilité de travailler. Bref de sortir de prison en ayant évolué, afin d'éviter toute récidive.
— Juge Dread (@juge_dread) August 21, 2022
sortent de détention dans un état bien souvent pire qu'ils y sont rentrés. Et repartent dans un parcours délinquant.
Je ne sais plus qui disait que les citoyens n'accepteront jamais que des prisonniers puissent être mieux traités que des personnes pauvres.
C'est oublier que— Juge Dread (@juge_dread) August 21, 2022
Juge Dread : faire 10mn de karting n’efface pas toutes les horreurs quotidiennes de la vie carcérale.
Quiconque n’a jamais visité une maison d’arrêt ne sait franchement pas de quoi il parle quand il évoque les conditions de vie des prisonniers.
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Karting à Fresnes : l’initiative avait été approuvée par le ministère
Une compétition de karting entre détenus a été organisée dans le cadre de l’émission « KohLantess ». Le ministre de la Justice a demandé une enquête. (...)
L’événement avait également reçu l’accord de la Direction de l’administration pénitentiaire. Le quotidien explique également que la diffusion sur YouTube de l’épisode prévue début août a été retardée car la vidéo a été soumise à une « vérification minutieuse » de la Direction de la communication du ministère de la Justice, notamment pour s’assurer qu’aucune information sensible ne soit divulguée malencontreusement.
Créer du lien social entre détenus, surveillants et habitants
L’émission, inspirée de Koh-Lanta, vise à créer du lien social entre les détenus, les surveillants et des jeunes de quartier. Lors de son tournage à Fresnes le 27 juillet, la direction de la prison affirmait sur les réseaux sociaux qu’il s’agissait d’un « moment d’engagement fraternel au bénéfice de trois associations respectivement représentées par une sélection de personnes détenues, de membres du personnel et de jeunes Fresnois ». (...)
Au début de la vidéo, le créateur de l’émission rappelle que le but de ce projet reste de récolter des fonds pour des associations, mais aussi pour réinsérer les détenus. « La voie de la réinsertion passe par le travail en prison. Mais nous avons aussi un devoir : de ne pas les mettre de côté, et de ne surtout pas oublier qu’ils sont des humains », explique Djibril Dramé. (...)
L’instrumentalisation de la situation des prisons françaises par l’extrême droite et ses relais au sein du gouvernement sont une occasion de renvoyer au livre de Jean-Marc Rouillan, « je hais les matins », daté de 2001 et réédité par @EditionsAgone pic.twitter.com/YBygmSBrL6
— Pierre-Nicolas Baudot (@PierreBdt) August 21, 2022
— L'Envolée (@l_envolee) August 21, 2022