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Mayotte : le projet de loi de "refondation" à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale
#Mayotte #cyclone #reconstruction #migrants #immigration #sanspapiers
Article mis en ligne le 24 juin 2025
dernière modification le 23 juin 2025

Les députés commencent, ce lundi 23 juin, l’examen du projet de loi de "programmation pour la refondation de Mayotte". Six mois après le passage du cyclone Chido ce texte, déjà adopté par le Sénat, contient des mesures dont l’ambition est de remédier aux difficultés structurelles de ce département français de l’océan Indien.

Il concrétise les engagements financiers de l’Etat en faveur des infrastructures prioritaires de Mayotte d’ici 2031, avec une enveloppe de près de 4 milliards d’euros.

Le projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte porte (...) l’ambition de donner les moyens aux Mahorais d’exercer leurs droits, vivre en paix et en sécurité à Mayotte. Rapport annexé au projet de loi
Il concrétise les engagements financiers de l’Etat en faveur des infrastructures prioritaires de Mayotte d’ici 2031, avec une enveloppe de près de 4 milliards d’euros.

Le projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte porte (...) l’ambition de donner les moyens aux Mahorais d’exercer leurs droits, vivre en paix et en sécurité à Mayotte. Rapport annexé au projet de loi (...)

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 (FranceTVInfo)
Loi de refondation de Mayotte : le texte arrive à l’Assemblée nationale, Manuel Valls rappelle l’urgence

Un projet de loi à 4 milliards d’euros

"Plus de 500 millions d’euros de dépenses d’urgence ont déjà été engagées par l’État", a rappelé Manuel Valls, détaillant notamment les 15 millions d’euros destinés aux agriculteurs ou encore les 22 millions d’euros d’aides aux entreprises entre les mois de décembre 2024 à mars 2025. Plus de 90% des bâtiments de l’archipel avaient été détruits par le passage du cyclone, qui avait officiellement fait 40 morts.

Au total, c’est quatre milliards d’euros sur six ans que promet d’investir le projet de loi avec l’ouverture de la séquence refondation. (...)

Quelques points de frictions

Quelques articles de la loi qui arrive au Palais Bourbon déclencheront assurément des débats houleux. Comme l’article 19 concernant l’expropriation d’habitants pour que l’État puisse construire sur leurs terrains des infrastructures publiques, comme un deuxième hôpital ou une longue piste pour l’aéroport. (...)

Mais l’un des points qui fera le plus parler et autour duquel le ministre Valls n’a pas exprimé clairement sa position concerne la fin des titres de séjours territorialisés. Ce sont des visas qui ne permettent pas, à ceux qui les possèdent, de se déplacer dans un autre département français. Les rapporteurs du texte de loi, dont la députée mahoraise Estelle Youssouffa, ont estimé qu’il était préférable que cette mesure soit supprimée, contre l’avis du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Manuel Valls a annoncé "prendre acte" du travail "de qualité" mené par les rapporteurs et de leur avis. "En prenant acte, vous comprenez que je ne souhaite pas que cet équilibre soit remis en cause, s’il l’est, ce sera par le Parlement", se dédouane-t-il.

Les débats politiques débutent donc ce lundi 23 juin au Palais Bourbon. Les députés ont une semaine pour débattre du texte, dont une version antérieure a été adoptée par le Sénat fin mai. Le vote solennel est prévu le 1er juillet.