
Une classe de 5e s’est rendue à Agro Paris Tech, une école d’ingénieurs agronomes à Paris, pour rencontrer et interviewer les jardiniers. Ce potager sert à faire des expériences sur l’agriculture urbaine, pour savoir comment produire des légumes en ville. Reportage en sons et en images.
Dans notre collège, le collège Pierre-Mendès-France, dans le 20e arrondissement de Paris, il y a une ferme, avec un potager, des plantes aromatiques, un poulailler. Tous les élèves connaissent Simon Ronceray, le jardinier, et savent ce qu’est l’agriculture urbaine : quand on cultive en ville, dans les parcs, les jardins, sur les murs, ou sur les toits. Nous, nous sommes une classe de 5e, et nous avons voulu en savoir plus. Nous nous sommes rendus dans le « berceau » de l’agriculture urbaine, sur le toit d’Agro Paris Tech, une école d’ingénieurs agronomes.
Ce mardi du mois de mars, les nuages cachent le soleil. Dans le 5e arrondissement de Paris, rue Claude-Bernard, nous entrons dans les bâtiments en brique rouge d’Agro Paris Tech. Tout en haut, au-dessus du 5e étage, se trouve un toit pas comme les autres : c’est un jardin.
Il y a de la terre et de l’herbe à nos pieds. À travers les filets contre les pigeons, nous voyons les toits de Paris. Des salades, des oignons, des plantes aromatiques (menthe, ciboulette) poussent dans des bacs en bois bien alignés. Il y a aussi des ruches, qu’il ne faut pas déranger. De l’air chaud, provenant des salles de classe, sort par des cheminées et réchauffe le potager. Au milieu du toit, nous trouvons une petite station météo, avec des capteurs pour le vent et la pluie. (...)
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, Antoine et Simon nous expliquent que le jardin est peu pollué, parce que les métaux lourds (comme le plomb) restent dans le sol, en bas de l’immeuble. Pour le jardin, ils font venir de la terre, du bois, du compost qui ne sont pas pollués. C’est un des avantages de l’agriculture urbaine. (...)